La forge, dans sa forme primitive, est apparue tardivement, en 1871. Elle est édifiée par le maréchal-ferrant et forgeron, Henri Berruex. Cette forge, simple construction en bois à l’origine, fait partie d’une vaste propriété possédée par la famille Berruex. Trois générations de maréchaux-ferrants vont dès lors se succéder.
Le dernier maréchal-ferrant à avoir travaillé à la forge est Paul Chevalier jusque dans les années 1970. 

Après le départ de Paul Chevalier, la forge est louée et convertie en simple atelier ou dépôt. Son entretien est minimal. On songe même à raser l’édifice.

Sur l'impulsion de son président, le cavalier Pierre Brocard, qui a conservé de vifs souvenirs et qui est resté attaché au lieu où il amenait ferrer les chevaux dont il s’occupait, la fondation CEPY décide d'acquérir ce lieu. Il n’est plus question de rouvrir la forge mais d’en conserver le souvenir, en guise de dernier clin d’oeil au passé artisanal du quartier des Moulins.

La forge proprement dite, vue depuis l’aire d’accueil des chevaux où se trouvait une mangeoire. Les roues de char étaient également cerclées par le maréchal-ferrant. Au fond à droite, l’enclume et quelques outils qui ont été conservés.

À côté d’un ancien puits réévoqué, l’aire vestibule où se pratiquait le changement des fers ; les chevaux étaient attachés aux anneaux fixés à la paroi lambrissée, conservée et mise en valeur.

La partie droite du mur séparant cette aire de la forge a été abattue afin de créer un grand espace convivial. Au deuxième plan, on observe le soufflet qui réglait l’intensité de la chaleur du foyer, suggéré par un plan de cuisine qui l’a remplacé.

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